L'institut niçois En-nour a pris connaissance, avec étonnement et circonspection, de cette information relative à des prières en milieu scolaire qui doivent être bannies si elles se révélaient exactes. En effet, notre religion et nos instances représentatives ne peuvent que rappeler la nécessité de l'exercice de notre culte dans des lieux appropriés exclusivement réservés à celui-ci et sans exception aucune.

Rien en effet dans notre religion n'autorise ce genre de pratiques, qui plus est en présence d'enfants en bas âge, sans l’autorisation des parents qui, en toute hypothèse, ne l'auraient pas donnée : cela est en effet contraire à nos us et coutumes religieuses, qui imposent des lieux dédiés pour cela.

Les Musulmans du département des Alpes-Maritimes ont lutté et continuent à le faire pour une reconnaissance parfaite de leurs lieux de culte, qu'il ne convient pas d'affaiblir par des événements incongrus et parfaitement déplacés en cette période délicate, où chacun doit veiller au respect de l'autre sans distinction aucune et sans crainte d'être écarté par des pratiques condamnables, car à l'opposé du vivre ensemble mais aussi de l'histoire de notre religion.